Reconstruction du visage

La chirurgie reconstructrice du visage vise à réhabiliter un visage atteint de malformations ou ayant subi des traumatismes lors d’un accident ou d’une maladie. Elle s’attache à redonner une fonctionnalité lorsque celle-ci a été perdue, par exemple quand la mâchoire a été amputée. L’intervention du chirurgien permet également de redonner au visage un état plus « normal » et compatible avec une vie sociale. La chirurgie réparatrice apporte donc des bénéfices essentiels sur le plan physique et contribue indirectement à améliorer le psychisme des personnes concernées.

Les motifs menant nos patients à envisager une reconstruction faciale sont nombreux et variés : accidents, agressions, brûlures, malformations congénitales, tumeurs, conséquences de maladies… L’approche du chirurgien doit donc être adaptée à chaque situation. La chirurgie reconstructrice bénéficie des plus récentes avancées technologiques lesquelles améliorent sans cesse la fiabilité des opérations.

Selon les situations, des techniques de suture ou de microchirurgie, de greffes de peau, de greffes osseuses, voire une pose de prothèse doivent être envisagées. Chirurgien très expérimenté, le Professeur Armand Paranque met en œuvre les techniques les plus indiquées en fonction des corrections prévues. Les opérations nécessaires pour retrouver un visage acceptable sont parfois lourdes et impliquent l’accord éclairé du patient. Un accompagnement personnalisé permet au patient d’être informé et sécurisé de la période préopératoire jusqu’au suivi postopératoire.

Quand envisager une reconstruction du visage ?

Nombre de circonstances peuvent conduire à envisager une intervention de chirurgie réparatrice du visage. Après une chirurgie tumorale, une réparation cutanée est souvent nécessaire pour gommer la trace d’une exérèse de tumeur bénigne (nævus) ou maligne (mélanome). Ainsi, la rhinoplastie et la reconstruction auriculaire sont des opérations de chirurgie réparatrice fréquentes après un cancer.

Les personnes polytraumatisées lors d’un accident de la route peuvent présenter de graves séquelles au visage. Les stigmates, de ces traumatismes maxillo-faciaux, peuvent aller jusqu’à la perte d’une partie de la mandibule par exemple. La chirurgie maxillo-faciale permet alors de rendre une fonction et une « forme » au bas du visage. Des prothèses ou des greffes complexes sont parfois pratiquées dans ces cas.

Les morsures au visage exigent aussi parfois des interventions de reconstruction. Peuvent alors s’envisager des reconstitutions de joues, des rhinoplasties, des reconstructions auriculaires, des lèvres. Les brûlures au visage font également partie des accidents conduisant à envisager une reconstruction chirurgicale. Elles pénalisent la vie sociale des patients et entravent mimiques et fonctions par leurs cicatrices. Enfin, les personnes touchées par des malformations congénitales (bec de lièvre par exemple) sont également orientées, parfois dès leur plus jeune âge, vers la chirurgie réparatrice.

Le Professeur Armand Paranque, chirurgien maxillo-facial et plasticien expérimenté, prend en charge des cas très variés dans son cabinet de Paris.

Les bénéfices de la reconstruction du visage

Lorsqu’elle porte sur le visage, la chirurgie reconstructrice présente des enjeux particulièrement importants. Un visage abîmé peut devenir un obstacle à la vie sociale. La personne défigurée peut ressentir des difficultés majeures, voire une détresse d’ordre psychologique. Il est crucial qu’elle puisse récupérer la fonctionnalité des zones touchées et retrouver un visage qu’elle soit en mesure d’accepter et de présenter.

Une opération de reconstruction du visage a donc toujours une double finalité fonctionnelle et esthétique. Dans bien des cas, la reconstruction permet d’abord une amélioration fonctionnelle. C’est le cas des interventions de chirurgie maxillo-faciale ou visant à éliminer les brides rétractiles issues de brûlures et entravant les mouvements, par exemple.

Les bénéfices esthétiques des interventions sont aussi variés que les séquelles traitées. Il peut s’agir de reconstituer une joue déchirée, de corriger une cicatrice inesthétique, ou de réparer un nez amputé suite à une tumeur. Ces interventions contribuent directement à la reconstruction psychique.

Mieux découvrir la reconstruction du visage

La chirurgie reconstructrice du visage a réalisé un bon spectaculaire afin de réparer les visages meurtris des soldats de la Première Guerre mondiale, avec en particulier la célèbre Ecole du Val-de-Grâce. La spécialité a bénéficié de toutes les évolutions techniques de la médecine. Le terme désigne désormais les opérations corrigeant les effets de malformations, de traumatismes ou de maladies.

Une joue arrachée par une morsure, l’ablation d’un nævus, un bec de lièvre congénital, une ablation du nez pour cancer, une mâchoire amputée à la suite d’un accident… Les personnes ayant recours à la chirurgie réparatrice partagent le besoin de retrouver un visage fonctionnel et qui leur ressemble.

Le travail du chirurgien plastique est de cerner les besoins de son patient et de maîtriser les différents procédés techniques nécessaires pour y répondre. Le résultat, s’il n’est pas forcément identique à l’état initial du visage, doit permettre à la personne de s’accepter et de retrouver une vie « normale ». La dimension psychique d’une reconstruction du visage est prise en compte dans l’accompagnement personnalisé du patient.

Les interventions portent principalement sur les tissus du visage : peau, graisse, muscles, tendons, nerfs, dents… Cependant, la reconstitution d’éléments importants, comme la mâchoire, suppose parfois d’utiliser également des greffes osseuses. Certaines opérations, relativement légères, sont menées en ambulatoire, sans hospitalisation. D’autres sont, au contraire, des interventions lourdes et longues nécessitant une hospitalisation et un suivi postopératoire particulier.

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    Les questions fréquentes sur la reconstruction du visage

    Plusieurs mois sont nécessaires pour réaliser l’avant/après d’une reconstruction faciale. Quelles que soient les techniques mobilisées, le chirurgien plastique s’attache à restaurer la fonctionnalité tout autant que l’esthétique. Ainsi, même emprunte d’imperfections et faisant presque toujours l’objet de retouches ultérieures, la reconstruction du visage apporte une réelle amélioration dans la vie des patients.

    Cela varie selon les cas, l’état du patient devant être stabilisé. En dehors des malformations congénitales, dont le traitement peut parfois commencer dès l’enfance, la plupart des traumatismes impliquent de respecter un délai avant une intervention chirurgicale. Certaines opérations peuvent être réalisées immédiatement après le traumatisme, d’autres, comme celles consécutives à des brûlures, nécessitent le respect d’un délai précisé par le chirurgien.

    Le risque anesthésique existe, quelle que soit l’opération chirurgicale. L’entretien préalable avec le médecin anesthésiste permet d’engager l’opération dans les conditions de sécurité maximales. Le chirurgien plastique choisit les techniques les plus indiquées pour atteindre l’objectif souhaité. Des hématomes, des infections ou des saignements peuvent éventuellement survenir et sont traités en conséquence. Le résultat peut également présenter des imperfections esthétiques.

    La reconstruction recouvre en réalité une grande diversité de techniques chirurgicales. Il s’agit généralement de techniques novatrices nécessitant l’intervention d’un chirurgien qualifié et expérimenté. La greffe osseuse est parfois mobilisée en amont d’implants dentaires. La greffe de peau est couramment pratiquée pour réparer les zones abîmées. La pose de prothèse peut être planifiée dans le cadre de reconstructions mandibulaires.

    Les interventions de chirurgie dermatologique, comme celles gommant les traces d’une tumeur, sont généralement brèves et pratiquées en ambulatoire (sans hospitalisation). Mais, certaines interventions, comme celles de chirurgie maxillo-faciale (par exemple une réparation ou une reconstitution mandibulaire) peuvent durer jusqu’à 20 heures. Parfois, plusieurs interventions étalées sur deux ans sont nécessaires pour finaliser la reconstruction du visage.

    L’accompagnement personnalisé

    • Quelle que soit l’intervention chirurgicale, un accompagnement personnalisé garantit une prise en charge optimale pour le patient.
    • Cela implique un échange approfondi avec le chirurgien qui pourra répondre aux questions et exposer les détails de l’intervention envisagée.
    • Cet accompagnement avant et après l’opération permet de s’adapter aux spécificités de chaque cas.

    La reconstruction d’un visage permet de reconstruire son image. Il s’agit d’une réparation esthétique et fonctionnelle, mais aussi psychique.

    La reconstruction d’un visage permet de reconstruire son image. Il s’agit d’une réparation esthétique et fonctionnelle, mais aussi psychique.

    Le suivi post opératoire

    Les suites d’une opération dépendent des techniques mises en œuvre, de l’ampleur des réparations réalisées, de l’état du patient, etc. Elles sont gérées par le chirurgien, au cas par cas. Un traitement antalgique est prescrit par le chirurgien pour limiter les douleurs.

    Des pansements sont disposés sur les zones reconstruites, et sur les zones donneuses en cas d’autogreffe. Il est important de vérifier la bonne évolution des cicatrices et de contrôler l’absence d’infection ou d’œdème. Les fils sont retirés après quelques jours, dans un délai précisé par le chirurgien.

    Les zones traitées ne doivent pas être sollicitées immédiatement après l’opération. Ainsi, l’alimentation doit parfois être adaptée pendant quelques temps après une chirurgie maxillo- faciale. Par ailleurs, les cicatrices doivent être protégées du soleil la première année.

    Le chirurgien indique au patient toutes les précautions à prendre au moment du retour à domicile. Une visite de contrôle est programmée dans les mois suivant l’intervention pour contrôler la bonne évolution des tissus.

    Photos Avant/Après de l'intervention

    L’avis du Pr Armand Paranque

    De nombreuses raisons peuvent conduire une personne à envisager une reconstruction du visage. Il s’agit d’un processus long et global, impliquant la dimension physique et psychique du patient.

    Le chirurgien doit bien comprendre ses attentes et lui exposer les détails de l’opération.

    Dans le cadre d’une reconstruction de visage, l’accompagnement personnalisé est une condition essentielle de la réussite.

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    Plusieurs interventions sont bien souvent nécessaires pour aboutir à un résultat acceptable sur le plan esthétique et fonctionnel.

    Plusieurs interventions sont bien souvent nécessaires pour aboutir à un résultat acceptable sur le plan esthétique et fonctionnel.

    Plusieurs interventions sont bien souvent nécessaires pour aboutir à un résultat acceptable sur le plan esthétique et fonctionnel.

    Plusieurs interventions sont bien souvent nécessaires pour aboutir à un résultat acceptable sur le plan esthétique et fonctionnel.

    Revue Des Medias Du Professeur Armand Paranque