Réduction mammaire

Dans la grande majorité des cas, la réduction mammaire est indiquée chez les femmes qui souffrent d’hypertrophie mammaire. Il s’agit d’un trouble sans gravité qui se manifeste par une poitrine déséquilibrée par rapport au reste de la silhouette.

Les causes de l’hypertrophie mammaire peuvent varier :

• Des facteurs héréditaires sont souvent impliqués. Généralement, l’hypertrophie apparaît dès la puberté. Elle est alors causée par l’imprégnation hormonale des tissus mammaires et le développement rapide de la poitrine chez les jeunes filles.
• Les grossesses répétées peuvent entraîner une augmentation plus ou moins importante du volume des seins, qui ne retrouvent pas leur taille antérieure. Les modifications hormonales sont également susceptibles d’entraîner une ptôse mammaire.
• La ménopause peut également entraîner l’apparition d’une hypertrophie mammaire, d’autant plus visible en cas de prise de poids.

Des seins trop volumineux chez une femme mince ne sont pas liés à un excès de graisse et traduisent plutôt un déséquilibre hormonal. Aucun régime ne permet d’obtenir une réduction notable de la poitrine sans compromettre la santé de la patiente. C’est dans ce contexte que l’intervention de réduction mammaire prend tout son sens.

Une poitrine trop volumineuse peut être source de gêne et de complexes chez certaines femmes. En fonction de la taille des seins, les activités quotidiennes, comme la pratique sportive, peuvent être compromises. Le poids de la poitrine entraîne fréquemment des maux de dos, ainsi que des douleurs au niveau des cervicales et des lombaires. Beaucoup de femmes n’osent pas se mettre en maillot de bain ou renoncent au port de vêtements susceptibles d’exposer leur poitrine. D’autres redoutent l’intimité et adoptent un comportement d’évitement.

Il n’existe pas de moment idéal pour recourir à une réduction mammaire. Cette intervention peut être envisagée dès l’adolescence, à condition que la croissance de la glande mammaire soit achevée (lorsque la patiente est âgée de 16 ou 17 ans).

S’il est possible d’opérer à tout âge, il est préférable de laisser un intervalle de temps de plusieurs mois entre une réduction mammaire et une grossesse ou un allaitement. Les modifications hormonales risquent en effet de compromettre la stabilité des résultats.

Il n’existe pas de règle en ce qui concerne la nouvelle taille de bonnet. La patiente peut décider elle-même du volume à retirer en tenant compte de l’indication donnée par son chirurgien plasticien. Il faut toutefois préciser que le volume ôté doit être d’au moins 300 grammes par sein pour bénéficier d’une prise en charge par la Sécurité sociale. Le cas échéant, le financement intégral de l’intervention appartient à la patiente.

Les femmes qui souffrent d’hypertrophie mammaire ou de poitrine trop volumineuse au regard de leur silhouette peuvent améliorer leur qualité de vie en ayant recours à une réduction mammaire. Les avantages de cette intervention sont multiples :

• Au niveau esthétique : les femmes sont débarrassées de leur complexe. Elles peuvent se vêtir comme elles le souhaitent et choisir tous types de tenues, sans craindre le regard des autres.
• Au niveau fonctionnel : la réduction mammaire permet de corriger la posture et d’éliminer les douleurs lombaires et dorsales. Le confort des patientes est grandement amélioré. Elles peuvent envisager sereinement la pratique de toute activité sportive individuelle ou collective.
• Au niveau psychologique : si la poitrine est souvent associée à la féminité, les patientes atteintes d’hypertrophie sont nombreuses à déplorer des seins trop volumineux. La réduction mammaire leur permet donc de se sentir mieux dans leur peau au quotidien.

La correction de l’hypertrophie mammaire est une intervention de chirurgie esthétique parfois réalisée en ambulatoire et sous anesthésie générale. Une hospitalisation d’une ou deux nuits est nécessaire si la réduction de la poitrine est combinée avec d’autres gestes, comme un lifting mammaire ou une cure de ptôse. La durée de l’intervention est comprise entre 2 et 3 heures selon le volume à retirer et la complexité du remodelage.

Plusieurs techniques peuvent être envisagées en fonction des objectifs de la patiente et de sa morphologie.

Une réduction mammaire isolée est possible, uniquement en cas d’hypertrophie modérée sans ptôse associée et si les deux seins sont symétriques. Cette option est le plus souvent proposée aux patientes jeunes, sans antécédent de grossesse.

La correction d’une poitrine trop forte et légèrement affaissée nécessite une réduction du volume et un rehaussement de la poitrine. Un remodelage de l’aréole par « round block » peut être préconisé si celle-ci est distendue ou élargie.

La cure de ptôse nécessite quant à elle trois incisions : péri-aréolaire, horizontale (à la base du sein) et verticale. Le redrapage cutané permet de modifier la forme des seins pour obtenir un embellissement global de la poitrine.

Il est recommandé de multiplier les échanges avec son chirurgien plasticien en amont de l’intervention, afin de déterminer le plan de traitement le plus adapté. Les logiciels de simulation sont de aident parfois à la décision. Ils permettent d’anticiper approximativement la future taille des seins, en harmonie avec la silhouette.

Peut-on envisager une grossesse après une réduction mammaire ?

Il est tout à fait possible d’envisager une ou plusieurs grossesses après avoir bénéficié d’une réduction mammaire. Cependant, les patientes sont invitées à patienter au moins 6 mois après l’intervention. Ce délai est nécessaire pour stabiliser le résultat.

Réduction mammaire et allaitement sont compatibles. Cependant, il faut savoir que, dans de très rares cas, les canaux galactophores des seins peuvent être partiellement endommagés.

La réduction mammaire augmente-t-elle le risque de cancer du sein ?

La réduction du volume de la poitrine n’a aucune incidence sur le développement de cellules cancéreuses.
Bien souvent, les risques de cancer du sein sont légèrement réduits, car la diminution de la glande mammaire simplifie la réalisation des examens de routine, comme la palpation gynécologique, et optimise la visibilité lors des mammographies.

Quel est l’âge idéal pour envisager une réduction mammaire ? Quel est l’âge idéal pour envisager une réduction mammaire ?

L’hypertrophie mammaire peut survenir au moment de la puberté. De nombreuses jeunes filles déplorent une poitrine trop volumineuse et peuvent développer d’importants complexes.

Une intervention visant à réduire le volume des seins est possible vers l’âge de 16 ou 17 ans, une fois la poitrine complètement formée.

Elle peut aussi être programmée plus tardivement, en fonction des envies de la patiente et lorsque celle-ci se sent prête.

La réduction mammaire est-elle prise en charge par la Sécurité sociale ?

La réduction mammaire est considérée comme une chirurgie de reconstruction lorsque le préjudice esthétique et fonctionnel est validé sur le plan médical.

À ce titre, elle peut faire l’objet d’une prise en charge par la Sécurité sociale, à condition que le volume de la glande mammaire retiré soit supérieur à 300 grammes par sein.

Au bout de combien de temps peut-on observer les résultats définitifs ?

Les résultats de la réduction mammaire sont immédiatement perceptibles. Toutefois, la forme et la taille définitives de la poitrine sont appréciables au bout de 6 à 12 mois.

Dans les jours qui suivent l’intervention, les seins peuvent être légèrement gonflés en raison de la présence d’œdèmes. Ces derniers se résorbent en 3 semaines environ.

Pour réaliser votre réduction mammaire, vous pouvez exposer votre projet au Professeur Armand Paranque, chirurgien esthétique à Paris.

De la première consultation au suivi postopératoire, vous bénéficierez d’un accompagnement sur mesure. Grâce à son expérience, le Professeur Paranque est à même de vous proposer les techniques les plus avancées en termes de plastie mammaire et de chirurgie reconstructrice.

« L’obtention d’une poitrine naturelle, en harmonie avec la silhouette, est le principal enjeu des femmes qui envisagent la réduction mammaire. »

Les soins postopératoires et les consultations de suivi sont particulièrement importants dans le cadre d’une réduction mammaire.

L’évolution cicatricielle nécessite de respecter certains gestes. Les patientes sont invitées à porter en permanence un soutien-gorge de contention durant les 4 semaines qui suivent l’intervention. Ce sous-vêtement sera ensuite uniquement porté la nuit pendant un mois supplémentaire. Il est conseillé de dormir sur le dos ou sur le côté durant la première semaine. Les éventuelles douleurs des premières nuits peuvent être soulagées par la prise d’antalgiques.

Il est primordial d’éviter tout choc ou traumatisme dans les premières semaines. Certains gestes, comme le port de charges lourdes, doivent absolument être évités. L’interruption de toute activité sportive pendant 6 semaines est indispensable pour éviter toute anomalie cicatricielle.

Les consultations postopératoires, progressivement espacées, visent à surveiller l’évolution des œdèmes et des cicatrices. Ces dernières blanchissent en 9 à 12 mois. L’utilisation d’une protection solaire de type « écran total » est recommandée la première année. La comparaison des clichés de l’hypertrophie mammaire avant/après permet de rendre compte des résultats définitifs lors des dernières consultations de suivi.Les soins postopératoires et les consultations de suivi sont particulièrement importants dans le cadre d’une réduction mammaire.

L’évolution cicatricielle nécessite de respecter certains gestes. Les patientes sont invitées à porter en permanence un soutien-gorge de contention durant les 4 semaines qui suivent l’intervention. Ce sous-vêtement sera ensuite uniquement porté la nuit pendant un mois supplémentaire. Il est conseillé de dormir sur le dos ou sur le côté durant la première semaine. Les éventuelles douleurs des premières nuits peuvent être soulagées par la prise d’antalgiques.

Il est primordial d’éviter tout choc ou traumatisme dans les premières semaines. Certains gestes, comme le port de charges lourdes, doivent absolument être évités. L’interruption de toute activité sportive pendant 6 semaines est indispensable pour éviter toute anomalie cicatricielle.

Les consultations postopératoires, progressivement espacées, visent à surveiller l’évolution des œdèmes et des cicatrices. Ces dernières blanchissent en 9 à 12 mois. L’utilisation d’une protection solaire de type « écran total » est recommandée la première année. La comparaison des clichés de l’hypertrophie mammaire avant/après permet de rendre compte des résultats définitifs lors des dernières consultations de suivi.

La correction des seins trop volumineux ne consiste pas uniquement à retirer l’excès de glande mammaire et de tissus adipeux.

Il s’agit en effet de remodeler la poitrine pour obtenir un résultat harmonieux et rééquilibrer l’ensemble de la silhouette.

C’est pourquoi le chirurgien peut décider de procéder à un lifting mammaire ou repositionnement des seins en cas de ptôse prononcée ou d’asymétrie.

« La réduction mammaire fait partie des interventions offrant le plus de bénéfices aux patientes, car elle procure un double soulagement fonctionnel et esthétique. »