Lifting des bras

La chirurgie esthétique des bras, ou brachioplastie, apporte une solution efficace pour supprimer les excès de peau et de graisse. Le lifting redessine des bras aux contours fermes et à la forme fuselée. Lorsque l’opération relève de la chirurgie réparatrice, une prise en charge partielle est possible, sous conditions. Le chirurgien plastique adapte la technique de lifting des bras à la qualité de la peau et à l’ampleur du relâchement cutané. La cicatrice générée est alors plus ou moins visible, selon la méthode employée.

Le lifting des bras est une opération maîtrisée comportant certains risques. Le chirurgien plastique sécurise l’intervention et adapte sa technique aux besoins et à la qualité des tissus. Le choix d’un accompagnement personnalisé par un professionnel compétent et expérimenté est crucial pour la réussite d’un lifting des bras par chirurgie esthétique.

La peau du bras est très fine et son élasticité est fragilisée par l’âge, les variations de poids, l’exposition aux rayons du soleil, ou du fait de prédispositions génétiques. L’affaissement cutané est généralement important après un amaigrissement conséquent, comme celui provoqué par un bypass ou la pose d’un anneau gastrique. L’expression « effet chauve-souris » est d’ailleurs utilisée pour décrire l’aspect flasque des bras.

Nombre de personnes concernées par ce phénomène renoncent à porter des vêtements laissant apparaître leurs bras. La vie sociale s’en trouve ternie et la confiance en soi affectée. Les effets indésirables sont également physiques. Cet excès cutané rend les mouvements inconfortables, génère rougeurs et irritations et complique l’habillement. Certes, des exercices physiques guidés contribuent à la tonicité des bras sur le long terme. Mais ceux-ci s’avèrent insuffisants pour venir à bout d’un relâchement cutané important et supprimer les gênes occasionnées.

La chirurgie esthétique des bras, ou brachioplastie, s’adresse directement au problème de la peau relâchée sous les bras. Par son action, le chirurgien plastique va supprimer les éventuels excès adipeux puis, de manière plus ou moins prononcée, retendre la peau. La brachioplastie raffermit et redessine le bras. Certaines méthodes visent plutôt les excès cutanés importants, d’autres correspondent à des corrections plus localisées.

Le relâchement cutané des bras est souvent une source d’embarras. Les personnes concernées évitent de porter des tenues à manches courtes. Ce complexe entrave donc la vie sociale et pèse sur l’estime de soi. Les difficultés sont également d’ordre pratique (frottements, irritations, gêne à la mobilité ou à l’habillement…) et gênantes au quotidien.

Le lifting des bras s’attaque au relâchement cutané et aux éventuels excédents adipeux. Une brachioplastie redonne une forme fuselée à des bras affaissés en supprimant la peau en excès.

En tendant la peau et en enlevant l’excédent adipeux, l’opération conduit également à raffermir les bras. La rançon cicatricielle est réduite en cas de mini-lifting.

Cette intervention légère présente l’avantage de pouvoir être répétée quelques années plus tard si besoin. Fiable sur le plan technique, la chirurgie esthétique des bras apporte des bénéfices spectaculaires dans un délai bref.

La chirurgie esthétique des bras peut être réalisée sous anesthésie générale ou légère (neuroleptanalgésie), voire sous anesthésie locale. Le choix du type d’anesthésie résulte d’un échange entre le chirurgien et son patient. Il s’agit d’une opération bien codifiée, pratiquée couramment en ambulatoire, ce qui signifie une sortie le jour même. Parfois, une nuit d’hospitalisation est nécessaire. L’intervention dure entre 1 h et 1 h 30.

Lorsque le relâchement cutané est principalement localisé sur le tiers supérieur du bras, le chirurgien opte pour la technique du lifting de bras avec cicatrice axillaire, ou lifting de bras avec cicatrice à l’aisselle. À partir d’une incision sous l’aisselle, une lipoaspiration est pratiquée sur le haut du bras et l’excédent de peau est retiré.

Le lifting du bras avec une incision longitudinale est la méthode la plus adaptée pour les excès adipeux et cutanés importants. L’amélioration de la silhouette est totale, mais la cicatrice créée sur la face interne du bras est plus longue et difficilement dissimulable.

Aussi, dans l’optique de trouver un équilibre entre le remodelage du bras et la discrétion de la cicatrice, le chirurgien plastique peut proposer une combinaison des deux précédentes techniques. Le bilan avant/après ne peut être établi qu’après 6 mois, voire 1 an, après l’intervention, quelle que soit la méthode employée.

Susceptible de retarder la cicatrisation et d’augmenter les risques de nécrose, la consommation de tabac doit être arrêtée au moins 3 semaines avant l’opération. Aucun médicament à base d’aspirine ne doit être pris au cours des 10 jours précédents.

Un lifting des bras sans chirurgie est-il possible ?

Lorsque la peau n’est que légèrement relâchée, un traitement basé sur des séances d’ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) peut être mis en place et combiné, ou non, avec des injections d’acide hyaluronique. Autre alternative : le lifting des bras au laser. Stimulant la production de fibres de collagène et d’élastine, le laser contribue à tonifier la peau.

La cicatrice d’un lifting des bras est-elle visible ?

Cela dépend de la technique mise en œuvre, elle-même choisie d’après la qualité de la peau et le degré de correction souhaité. Un mini-lifting, portant sur une petite zone, laisse une petite cicatrice horizontale au creux de l’aisselle, quasiment invisible. Une intervention sur toute la longueur du bras implique une cicatrice verticale parfois visible sous des vêtements à manches courtes.

Lifting des bras ou lipoaspiration : que choisir ?

La lipoaspiration seule est indiquée dans les cas où la peau est de bonne qualité avec un excès de peau limité. Lorsque l’excédent est plus important, la lipoaspiration seule risque de renforcer l’effet « chauve-souris ». Pour redessiner et affiner le bras, il est alors nécessaire de retendre la peau grâce à un lifting. Les deux techniques sont donc couramment associées.

Quels sont les risques d’un lifting des bras ?

Très fiable et maîtrisée, cette intervention comporte néanmoins et comme toujours certains risques mesurés. La consultation préalable avec l’anesthésiste sécurise l’intervention. Des hématomes, des saignements ou des infections peuvent survenir, mais rarement. Le résultat peut présenter quelques imperfections sur le plan esthétique et cicatriciel en particulier. Un chirurgien plastique compétent et expérimenté est en mesure d’apporter les traitements adaptés pour minorer les éventuels effets indésirables.

Le lifting des bras est-il remboursé par la Sécurité sociale ?

Lorsque l’intervention fait suite à un traitement amaigrissant lié à une obésité morbide, la prise en charge est possible, dans le cadre d’une procédure d’accord préalable. En effet, la perte de poids liée à une chirurgie bariatrique (bypass ou anneau) laisse souvent un excès de peau important au niveau des bras. L’intervention relève alors de la chirurgie réparatrice.

Chaque acte chirurgical réalisé par le Professeur Armand Paranque, chirurgien plastique à Paris, donne lieu à un accompagnement personnalisé.

Ce parcours débute par les consultations préopératoires destinées à cerner le résultat attendu, détailler le déroulement de l’opération et prévenir les risques.

Il se poursuit jusqu’au suivi postopératoire afin de garantir un résultat optimal.

« Il est généralement préférable d’opter pour une opération moins spectaculaire mais dont la rançon cicatricielle est acceptée par le patient. »

Le pansement compressif appliqué lors de l’opération est enlevé 1 à 2 jours plus tard au cabinet du Dr Paranque, à Paris. Le soin après lifting des bras consiste principalement à surveiller la bonne évolution de la cicatrice, notamment en la protégeant du soleil pendant la première année. Les douleurs ressenties s’apparentent à des courbatures et une tension légèrement inconfortable. Il arrive qu’une perte de sensibilité passagère de la face interne du bras soit notée. Mais la situation s’améliore progressivement dans les mois qui suivent le geste.

Les mouvements sollicitant les bras (lever les bras, port de charges …) sont à éviter durant un mois. Du reste, des manchettes de contention doivent être portées pendant 3 semaines. En effet, celles-ci permettent de réduire le développement d’œdèmes et d’ecchymoses. L’activité professionnelle peut, la plupart du temps, reprendre une semaine après l’intervention, et les sports peu intenses (vélo elliptique, marche nordique…) après 2 semaines. Les sports intenses (course à pied, tennis…) pourront être repris après 2 mois.

Le choix de la technique d’intervention a une incidence directe sur l’importance de la cicatrice.

Les échanges préopératoires avec le chirurgien permettent au patient de donner son consentement éclairé.

Parfois, mieux vaut une opération moins ambitieuse, quitte à la répéter ultérieurement, qu’une intervention importante, mais mal vécue du fait d’une cicatrice plus visible.

« Le lifting brachial permet de rendre un galbe harmonieux aux bras affaissés. Les patients retrouvent liberté de mouvement et bien-être. »